Module - Storytelling


Comment choisir une histoire ?

Le conteur identifie les compétences à travailler, sélectionne une histoire qui semble utile à cette fin, ou sélectionne une histoire et identifie les compétences que l'histoire peut aider à développer et décide ensuite de confirmer/refuser la sélection de l'histoire.

Qu'entendons-nous par "histoire" ?

Source : Wisamar Bildungsgesellschaft
Le mot "raconter" est utilisé dans les contextes les plus divers. Quelqu'un raconte comment réparer une crevaison de vélo, un autre raconte une blague et un troisième les avantages de l'épargne-pension. Il est utilisé pour tout, des spectacles de danse aux marques en passant par les diagnostics de maladies et les visions politiques. Des mots comme histoire et narrateur sont devenus des mots de valeur qui donnent un sentiment d'authenticité et de qualité à ce dont vous parlez. Lorsque ces mots sont utilisés pour des activités aussi activités si différentes, leur signification devient vague. Il est donc nécessaire de définir leur utilisation ici.

Définition

Une histoire consiste en une série d'événements qui sont présentés de manière cohérente et significative. Dans la narration orale, le narrateur participe en personne et en interaction directe avec l'auditeur présent, et utilise la voix, le langage et les gestes pour créer une série d'images mentales ou de scènes pour les événements qui composent l'histoire.

Trois types d'histoires :

  • Les histoires de vie :
    Histoires que le conteur (vous, apprenants...) a lui-même vécues, souvenirs, anecdotes....

  • Fantasies - improvisées :
    Histoires que vous, les apprenants ou tous ensemble élaborent de manière ad hoc.

  • Histoires existantes (par exemple, des histoires traditionnelles)
    Histoires d'autres acteurs/protagonistes qui sont transmises sous forme orale, écrite ou autrement traitée par les médias. Découvrez notre collection d'histoires StoryComp ! ▾

  • Dans ce cours, nous nous concentrons principalement sur travailler avec des stories existantes, le troisième groupe. Celles-ci ont l'avantage de fournir une base commune sur laquelle on peut s'appuyer et travailler pour apprendre et pratiquer les différents aspects du storytelling oral et développer ses propres compétences en matière de storytelling.


    Une approche inspirante : les histoires de vie et les fantaisies

    Bien sûr, tant les histoires personnelles que les histoires inventées et improvisées se prêtent extrêmement bien au travail d'éducation des adultes. En encourageant les apprenants à raconter des histoires, ils ont l'occasion de ... Toutefois, il faut généralement un peu d'encouragement pour faire participer tous les participants au storytelling.
    ... Certains peuvent avoir l'impression de n'avoir rien de passionnant à raconter - dans ce cas, de petits stimuli suffisent souvent à rafraîchir la mémoire et à mettre en lumière des choses intéressantes.
    ... Certains peuvent avoir l'impression qu'ils ne sont pas doués pour raconter des histoires - dans ce cas, de petits exercices de storytelling suffisent souvent à montrer ce dont une bonne histoire a besoin et ce qui la rend passionnante.
    ... Certains peuvent ne pas vouloir partager certaines expériences - c'est parfaitement normal. Une approche de base est que nous sommes nous-mêmes les créateurs de nos histoires et que nous décidons ce que nous racontons à qui et comment.
    ...Certaines personnes peuvent ne pas oser parler devant tout le groupe - dans ce cas, c'est une bonne idée d'augmenter progressivement le public pour le conteur individuel, en commençant par le storytelling à deux, puis en petits groupes et - à un moment donné - le groupe entier.

    Dans le chapitre Comment puis-je soutenir mes apprenants dans le développement des compétences ? ▾ vous en saurez plus sur la manière d'aider vos apprenants à développer leurs compétences en matière de storytelling
    Vous y trouverez également de petits exercices qui stimulent la créativité et constituent une introduction facile au storytelling.